SOS médecin?[PV Illiad]

Médjès arriva d’un pas lent devant la porte du bureau, mais avant il s’était un peu promener dans l’école. Il vit notamment l’infirmerie, c’était grand, avec trois fenêtres. Un lit pour les élèves malades avec plusieurs armoires, un lavabo, une table. Un espace modulable et très pratique. Heureusement, qu’il y avait des volets car Médjès comme tous les vampires préférait, la pénombre. Il arriva devant le bureau de l’un des directeurs, il prit une grande inspiration puis frappa d’un geste rapide et sûr, trois coup sec. Il se répétait mentalement une incantation qu’il avait appris lorsqu’il était jeune.

*Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul. Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul. Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul. Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul …*

Ces deux vers ne cessaient de tourner dans sa tête. Un autre que lui serai déjà devenue fou, mais ces vers il devait les connaître par cœur. Il ne devait pas les oubliés.

Le silence répondit aux trois coups rapides du vampire. Normal, le bureau était en ce moment vide. Croyiez-vous sincèrement qu'un maître d'arme restait continuellement dans son bureau, dans l'attente d'une quelconque visite ? Vous seriez bien naïf si c'était le cas... Ou tout simplement mal informé... Car le directeur de Jal'Karu ne tient pas en place, c'est bien connu. En cette fin d'après-midi, il vient certainement de finir son entraînement quotidien, et de remonter les marches en nage, mais un sourire épanoui sur les lèvres.

C'était d'ailleurs bien le cas. Voilà qu'Illiad apparaissait au bout du couloir. En nage, mais un sourire épanoui sur les lèvres [je vous l'avez bien dit, je le connais comme sur je l'avais fait héhé !]. Il était vêtu d'un pantalon large, apparemment fin et léger, attaché par une ceinture qui était en fait un rouleau de tissu. Mais rien de plus. Son torse nu perlait de quelques gouttes de sueur, et si on pût apercevoir la plante de ses pieds, on en aurait conclu qu'il marchait sans rien depuis un moment...

Lorsqu'il vit l'homme au chapeau, à l'air mystérieux devant son propre bureau, son premier réflexe fut de regarder si l'enseigne "Bureau d'Airain" se trouvait sur une des portes voisines. Il finit par comprendre que ce n'était pas encore son étourderie qui lui jouait des tours, et que c'était bel et bien son bureau qui se cachait derrière le battant de chêne, devant lequel l'inconnu semblait attendre. Sûrement L'attendre.

A nouveau, il fut empreint à un affreux doute... Avait-il oublié un rendez-vous ? Ou plutôt, avait-il ENCORE oublié un rendez-vous ? Ce doute était caché sous un grand sourire qui illuminait, comme à son habitude, son visage. Il tendit une main sûre à ce qui devait être un vampire, et de sa voix calme, il lui demanda :

Bonjour. Vous désirez ?

Illiad espérait bien qu'il lui explique précisément quelle était le but de sa venue... Car il lui était impossible de se souvenir d'une raison susceptible de lui avoir donné rendez-vous...

Personne ne répondit à Médjès, le bureau devait être vide mais le surveillant l’avait prévenu. Un homme arriva devant lui, il était torse nu et encore couvert de sueur. Il reconnu l’homme qui était passer dans son village, ce devait être le directeur. Illiad lui tendit la main, avec un grand sourire. Médjès la serra fermement en remontant légèrement son chapeau avec sa main gauche, puis lui dit :

« Je suis ici pour le poste d’infirmier, comme le bureau de votre collègue était vide, je suis venu ici, dans l’espoir de vous trouver et j’ai de la chance on dirait. »

Médjès sourit puis rajouta :

« Je me nomme Médjès Zann. »

Toujours en souriant Médjès lacha la main d’Illiad puis se recula légèrement et lui dit :

« J’espère que le poste n’est pas déjà pris. »

Il remonta ses lunettes, avec son majeur de la main droite, qui avait tendance à glisser sur le bout de on nez.

[Attention, y a un "Hoheneim" qui traîne au début de ton post Wink

!]

Tilt !
Les rouages du cerveau d'Illiad se remirent en place en un déclic presque audible. La mémoire lui revint. Le guérisseur ! Il se souvint clairement de leur rencontre. C'était avant l'ouverture de la Schola, et il passait de village en village, à la recherche d'élèves... Il se souvint clairement avoir vu cet homme qui lui faisait maintenant face, à l'oeuvre. Il avait soigné plusieurs personnes en un temps record, sous les yeux émerveillés de notre directeur. La maladie, apparemment contagieuse, avait disparu. Mais Illiad n'aurait jamais pensé qu'il vienne dans son école pour le simple poste d'infirmier... Bien qu'en même temps, il n'allait pas s'en plaindre ! De son ton enjoué, il lui répondit :

Non, bien sûr que non le poste n'est pas pris ! Ah je suis heureux de vous revoir !

Et, inutilement, il lui resserra la main. Il était difficile pour lui de cacher son enthousiasme... Les professeurs allaient et venaient, sans rester pour commencer le premier cours. Mais ce Médjès Zann semblait motivé. Zann... Ce nom lui disait vaguement quelque chose... Légèrement songeur, il poursuivit :

Bien, je connais vos compétences, et sachez que le poste est à vous, et ce, aussi longtemps que vous le désirez !

*Le plus possible, serait le mieux...* ne put-il s'empêcher de penser.

Avez-vous déjà visité l'infirmerie ? Désirez vous que je vous y conduise ?

[hrp=j’ai éditer, mais j’ai tellement l’habitude d’utiliser Hoheneim que cela vient presque inconsciemment quand je dois donner le nom de mon perso ^^ je vais faire attention les prochaines fois.]

Illiad lui répondit d’un ton enjoué, que le poste n’était pas pris et qu’il était heureux de voir Médjès. Il lui serra la mais une deuxième fois, ce qui amusa le guérisseur,un petit sourire se dessina sur le coin de ses lèvres. Puis il lui demanda si il avait déjà visité l’infirmerie, Médjès répondit :

« Oui je l’ai déjà visité et je saurai la retrouver, mais si le cœur vous en dis, je ne vois aucun inconvénient à ce que vous m’accompagnez. »

Il lui lâcha la main puis lui rajouta :

« D’après ce que j’ai entendu dire, les professeurs passent en coup de vent ici… »

Il réfléchit quelques instant avant de continuer :

« ..alors, si un jour vous avez besoin d’un professeur remplaçant, je pourrais assurer l’intérim. »

Il arrangea son col de chemise puis replaça la lanière de son sac pour que la marche soit plus confortable puis commença à avancer. Il dit alors :

« Si le cœur vous en dis toujours, nous pourront discuter en chemin. »